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HISTORIQUE

&

PRESENTATION

Situation de Pierrevert

Un castrum a probablement été édifié sur le rocher (barri=rempart) de Pierrevert. Celui-ci s’était alors développé relativement loin de la voie romaine rejoignant la Domitienne venant de Sisteron et allant vers Apt. La première agglomération se regroupait alors autour d’un premier château dans le quartier actuel de la Bourgade. En 1168, on dénombrait deux châteaux. Le village s'était alors déplacé vers le plus important des châteaux pour assurer sa protection. Cette voûte faisait probablement partie de ce dernier. Le fief de Pierrevert relevait du comté de Forcalquier au xiie siècle.

http://www.mairie-pierrevert.fr/histoire-de-pierrevert.html 

Voûte, l'arc plein cintre

Un arc plein cintre a la forme d'un demi-cercle. Il est  constitué de claveaux disposés sur un cintre provisoire en bois. Une fois l’arc achevé, on enlevait le cintre. L’arc subit alors les pressions des murs environnants. Il y a deux types de poussées.

  • Une poussée verticale qui se manifeste sur la clef de voûte qui a tendance à glisser vers le bas.

  • Ce premier mouvement provoque une seconde poussée oblique : les pierres des piles formant les côtés s’écartent.

Pour éviter que l’arc ne s’effondre, il faut prévoir des murs puissants ou des contreforts qui limitent ces poussées.

         A partir du 13ème siècle, il faut s’approvisionner en pierre. L’endroit où est construit le château est souvent choisi en conséquence, soit près d’une carrière quand c’est possible, soit près d’une rivière, ou d’une route pour faciliter le transport. Le sable est mélangé à la chaux pour former le mortier qui permet de lier les pierres entre elles dans un mur.

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La tine

La tine est une cuve maçonnée et carrelée de moellons rouges vernissés (couleur orange) qui recevait le moût (les grappes écrasées et le jus de raisin) afin qu'il puisse fermenter et ainsi produire du vin.

Dans l’exemple présent dans la voûte (probablement du XVIIème siècle), le raisin était déversé par l’ouverture (maintenant fenêtrée). Presque chaque maison provençale possédait une tine. C'est depuis la cave que l'on pouvait tirer le vin qui se trouvait dans la tine.

C'est à l'aide du fouloir que les grappes de raisin sont écrasées. Le foulage du raisin donne un liquide sucré: le moût, dans lequel surnagent les grappes écrasées, les pépins et les pellicules des grains éclatés.

Ces résidus solides constituent le marc qui sera prélevé, puis pressé ultérieurement. Mis dans une cuve ouverte, ce "jus" fermente sous l'influence des levures naturellement présentes sur les grains qui transforment le sucre en alcool, en libérant du gaz carbonique. Cette fermentation fait bouillonner le liquide en pleine transformation. Après une dizaine de jours, le bouillonnement cesse, signifiant que la fermentation est finie. On prend soin de remuer le moût afin de l'aérer. Au bas de la cuve, la bonde est protégée par un filtre faite d'un petit fagot de sarments ou de genêt. Quand on juge que la fermentation est terminée, on tire le vin de la cuve. Dans la présente tine, cette opération était effectuée probablement par un orifice proche du sol.

 http://www.passionprovence.org/archives/2019/02/10/37071098.html

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